Bienvenue à la Première Troupe Saint Sébastien. Les membres actuels et anciens se joignent pour te souhaiter de longues et belles années à la troupe. Ton parcours scout s’établira sur cinq ans durant lesquels tu vivras des aventures inoubliables.

Le but de ce " PISTES " est de t’aider à t’intégrer le plus facilement possible à la troupe en te donnant un livre de référence et de t’initier aux traditions et aux habitudes des scouts de Dion-Valmont. Il ne remplace pas tout ce que tu apprendras par les autres scouts, mais il reprend quand même pas mal de choses et essaye de répondre à un maximum de questions que tu pourrais te poser.

La première chose à savoir, c’est que tout le monde, chefs et scouts, sont ravis de t’accueillir. Les nouvelles recrues, c’est cela qui fait vivre la troupe. C’est avec les nouveaux scouts qu’arrivent de nouvelles idées, de nouveaux enthousiasmes, de nouveaux défis... Les anciens scouts essayerons tous de t’aider à te sentir bien dans ta troupe le plus vite possible, mais tu dois savoir que si pour toi ce n’est pas facile de passer de la meute à la troupe, pour eux ce n’est pas toujours facile non plus de voir la troupe changer après le camp.

Cependant, après quelques réunions, les nouvelles patrouilles auront certainement trouvé leur nouvel équilibre. Cela ira sans doute plus vite pour certaines que pour d’autres, en fonction des scouts qui la composent, mais finalement, c’est absolument garanti, tu passeras dans ta patrouille et dans ta troupe, quelques-uns des plus beaux moments de ta vie.

Sache enfin que les chefs de la troupe seront toujours à ta disposition pour te donner des renseignements, te conseiller ou t’écouter.

Bonne route ! ! !

Durant les 5 années que tu vas passer à la troupe, tu auras l’occasion de vivre toute une série d’activités, organisées par les chefs, par les patrouilles ou par des autres scouts de Belgique. Nous allons te présenter quelques exemples de choses que tu pourras faire.

Elles sont organisées par les chefs, à peu près un samedi sur deux. Elles durent de 10 à 18h et on y amène de la viande crue à cuire sur feu de bois pour le repas du midi. Le rendez-vous est généralement fixé au local. On y fait toutes sortes d’activités, qu’on appelle les activités " classiques " : des grands jeux par patrouille ou par petits groupes, des activités plus techniques (préparation du tenderfoot, du 2^ème classe,..), des travaux en troupe pour gagner un peu d’argent, des ventes de produits au profit d’œuvres humanitaires (îles de paix , 48 81 00, opération 11 11 11,...). A la fin de la réunion, un conseil de patrouille est généralement organisé pour que tu puisses dire si ça t’a plu et ce que tu voudrais faire les autres fois.

De temps en temps, on organisera des réunions plus spéciales. Des réunions de ville, des réunions vélos,... Les heures et les lieux de rendez-vous seront différents des réunions classiques et te seront communiqués par courrier bien à l’avance.

2.3 LES REUNIONS DE PATROUILLE :

Plusieurs fois par an, ta patrouille se réunira sans les chefs, pour des activités entre patrouillards exclusivement. Les heures et lieux de rendez-vous seront généralement les mêmes que pour les réunions classiques. Les activités seront soit des jeux organisés pour la patrouille, soit des activités plus spéciales (vélo, piscine,...) qui seront choisies par la patrouille lors d’un conseil de patrouille, soit encore des sorties pour gagner de l’argent de patrouille.

Deux ou trois fois par semestre la troupe partira ensemble en week-end. Généralement, le logement se fait sous tente, soit dans des tentes canadiennes (environ 8 personnes) soit dans des tentes igloo (de 2 à 4 personnes). Tu devras mettre ton matériel (vêtement de rechange, sac de couchage, gamelle,...) dans un SAC A DOS. C’est indispensable car il faudra parfois marcher avec son sac. Il existe de nombreuses sortes de week-ends.

• Les week-ends de troupe, qui sont l’occasion de vivre un mini-camp en patrouille et qui permettent d’organiser des activités encore plus fun, loin de Dion-Valmont. Il y en a généralement un à la Toussaint (2 ou 3 jours) et un à Pâques (3 ou 4 jours).
• Les week-ends de patrouille, qui se vivent et s’organisent en patrouille, sans les chefs. C’est l’occasion d’apprendre une foule de choses, depuis la recherche de l’endroit jusqu’à l’organisation des jeux et de l’intendance.
• Les week-ends spéciaux, organisés par des autres troupes. Il s’agit en général de concours inter-troupes ou inter-patrouilles qui sont préparés pendant toute l’année par les organisateurs. La troupe ne participe pas tous les ans à tous ces week-ends. Le Hike traqueur de Jodoigne est organisé en octobre. Le but est de rallier une série de points dans les villages des alentours de Jodoigne sans se faire attraper par les chefs qui rodent. L’équipe qui rallie le plus de points et qui a été attrapée le moins de fois gagne le traqueur.Le Gamelle Trophy, par exemple se déroule durant le mois de mars. Il s’agit d’un grand concours où les patrouilles doivent passer des épreuves " d’orientation " (repérage de balises,...) et des épreuves " commando " (radeau, VTT, course de Go-car, pont de singe, tir à la carabine à plomb,...). Les 24 heures du bois de la Cambre se déroulent durant le mois d’avril. Il s’agit d’une course cycliste où toute la troupe pédale pendant 24 heures pour faire un maximum de tours. Le Challenge du Gerfaut se déroule durant le mois de mai. Les patrouilles doivent passer au mieux une série d’épreuves techniques (carto, morse, nature,...) pour figurer au mieux dans le classement. Ce ne sont que des exemples parmi tout ce qui est organisé par les scouts de Belgique.

Le grand camp est le sommet de l’année scoute, de l’avis de tous, c’est le top du top des actoivités. Il dure 15 jours au moins et se déroule durant les vacances d’été (généralement, pour les scouts de Dion, du 1^er au 15 juillet). Les patrouilles cuisinent elles-mêmes, construisent tables, chaises, vaisseliers,... C’est au cours de ton premier camp que tu recevras ton TOTEM, et lors du deuxième tu auras l’occasion, si tu le désires, de faire ta promesse.

Voici les lieux des camps réalisés par la Première Troupe Saint Sébastien depuis sa création :

1990 : Marche-en-Famenne Belgique

1991 : Camp vélo itinérant Belgique

1992 : Belvaux Belgique

1993 : Sugny Belgique

1994 : Porcheresse Belgique

1995 : Einstert Belgique

1996 : Spa Belgique

1997 : Bastogne Belgique

1998 : Respelt Belgique

1999 : Bazougers France (Mayenne)

2000 : La Brousse France (Lozère)

Tout au long de ta vie de scout, tu vas compléter ton équipement. Ce chapitre reprend tous les accessoires utiles. Il ne s’agit certainement pas de te faire acheter tout ça directement, mais plutôt de te donner quelques conseil pour t’éviter d’acheter bêtement.

Pour les activités scoutes, il est indispensable de disposer d’une bonne paire de bottines. En effet, tu te retrouveras souvent dans des chemins caillouteux, dans des prairies boueuses,... Il existe une gamme extrêmement large de chaussures de marche disponibles dans le commerce, de la plus simple à la plus technique. Lors de l’achat, tu dois quand même bien garder à l’esprit qu’une bottine peut être aussi chère et aussi belle que tu veux, si elle ne correspond pas à ton pied (pointure, largeur, rigidité de semelle, hauteur de tige,...) tu ne te sentiras jamais bien dedans. Veille donc à te faire conseiller correctement ! Les chaussures les plus simples doivent être souvent réimperméabilisées, les chaussures en cuir doivent être nettoyées à l’eau puis graissées après chaque utilisation, pour garder leur souplesse. Les tissus GORE-TEX sont plus chers mais permettent aux pieds de respirer tout en assurant une excellente étanchéité. Choisis aussi tes chaussures en fonction de tes autres activités. Si tu es un fan de la marche en famille, ça vaut peut-être la peine de te payer des chaussures un peu meilleures.

Indispensable lors des week-ends et des camps pour transporter tes affaires (le sac de sport est fortement déconseillé ! ! !) le sac à dos est l’éternel compagnon du scout. C’est lui que tu bichonneras le soir avant de partir en camp, que tu accuseras toujours de peser trop lourd, que tu jetteras violemment au sol après une journée de hike,... Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte : le degré technique (possibilités de réglage,...), le volume, la qualité des tissus, le design, la finition,... Des marques comme LOW ALPINE, LAFUMA, JACK WOLFSKIN,... font des sacs d’excellente qualité, mais dont le prix va de 4000 à 10 000 FB. Il existe d’autres sacs, de marques moins connues, moins chers et fabriqués assez spécialement pour les scouts. Celui qui désire se lancer dans la randonnée n’hésitera pas à mettre le prix, mais pour les scouts, un sac à dos spécifique suffira.

Il existe de multiples sacs de couchages de qualité convenable à 1000 FB environ, dans la plupart des marques et que de nombreux scouts utilisent. Il ne sert pas à grand chose de comparer les températures extrêmes (jusqu’à –15°C,...) données par les différents fabricants, car il est très rare que de vrais tests soient effectués. Par contre, il faut savoir que les sacs à capuchon protègent bien mieux du froid que les sacs qui ont un très large ouverture au niveau de la tête, cars ils évitent que la chaleur du corps ne quitte le sac. Le prix du sac peut très vite monter en fonction du type de rembourrage (tissus, duvet, duvet synthétique,...), de l’épaisseur, du poids du sac,... Les grands frileux pourront toujours rajouter un pull ou une couverture s’ils ont froid la nuit. Il faudra également absolument éviter de rester dans ton sac avec des vêtements humides portés la journée, sous peine de passer une très mauvaise nuit.

Il y a différents types de lits d’appoint que tu peux emporter aux camps. Dans ce domaine, chacun à ses propres goûts. Cependant, on peut quand même donner quelques avantages et inconvénients de chaque lit. Le mousse est léger, peu encombrant, facile à installer. Par contre il isole mal du froid et de l’humidité et plus il est léger moins il est confortable. Le matelas pneumatique est plus lourd, plus cher et demande plus de montage que le mousse cependant il isole parfaitement le sac de couchage du sol et est assez confortable. Attention cependant aux crevaisons et aux bouchons qui peuvent se perdre. Le lit de camp est peut-être très confortable et bien isolant, mais on le déconseillera quand même en raison de son grand poids, de sa complexité de montage et de sa toile parfois fragile. Le top du top, c’est le matelas autogonflant. Léger, peu encombrant, confortable, il se gonfle et se dégonfle rapidement et tout seul,... Comme on n’a rien sans rien, c’est évidemment le lit d’appoint le plus cher !

Acheter un nouveau couteau, c’est toujours un plaisir. C’est souvent très utile d’en avoir un pour tailler son bois à saucisse, couper de la corde, trancher le salami, étaler sa confiture, ouvrir une boîte de conserve,... Il doit avoir plusieurs qualités : une lame bien tranchante, avec si possible un cran de sécurité, un manche que tu as bien en main et pourquoi pas une pochette pour le mettre à ton ceinturon. Les couteaux OPINEL remplissent ces critères pour un prix assez modique. Pas besoin cependant de prendre une lame énorme, c’est peu pratique dans la poche. Les nouveaux couteaux suisses VICTORINOX, avec leur manche ergonomique et le cran de sécurité sont plus chers mais très bons également. Pas besoin, par contre, d’avoir le super-méga-canif-suisse avec microscope électronique et niveau d’eau intégrés !

Toujours utile lors des réunions comme lors des week-ends, elle te permet de faire ta cuisine directement sur le feu de bois. Pour cuire les raviolis, c’est quand même plus pratique pour mélanger que d’essayer de tourner directement dans la boîte. Les gamelles en alu sont disponibles un peu partout à des prix très abordables (250 FB environ)

3.7 LA BOUSSOLE

L’indispensable compagne de la carte ! Il en faudra toujours au moins une par patrouille. Si tu décides d’en acheter un, évite de prendre un modèle trop bon marché qui sera cassé dès la première chute. La marque RECTA fabrique des modèles de qualité, depuis la boussole de carte pas trop chère (300 FB) et souvent suffisante, jusqu’aux meilleures boussoles de visée, pratiques pour les azimuts (à partir de 1000 FB).

Elle est nécessaire dès le premier week-end pour s’éclairer dans sa tente, pour chanter à la veillée, pour y voir lors d’un jeu dans la nuit,... Un nouvel appareil est apparu chez les scouts depuis quelques années déjà, la lampe de poche frontale. Elle se pose sur le front, permet de garder les mains libres et évite assez souvent d’égarer sa lampe. Les frontales de la marque PETZL sont d’excellente qualité et bien que plus chères à l’achat (prix : de 600 à 1500 FB) que les lampes classiques, elles ont une plus longue durée de vie et de multiples qualités (étanchéité, qualité des raccords pile - ampoule, ampoule halogène, zoom,...).

Lors de petits week-end sous tente, on ne prend généralement pas les grandes tentes canadiennes, mais on emporte les tentes igloo. Elles sont légères (de 2 à 5 kg suivant le modèle), facile à monter (de 3 à 15 minutes suivant l’expérience du campeur...) et peu encombrantes (taille d’un gros mousse). Selon le modèle, on pourra y mettre de 2 à 4 scouts avec leurs sacs. Lors du montage de la tente, il faut absolument que le double toit en matière synthétique ne touche pas la tente intérieure en coton, sinon c’est l’inondation garantie en cas de pluie. Il faudra aussi accrocher convenablement le double toit aux armatures de la tente. Enfin, il ne faut pas replier une tente si elle est humide. Si tu es obligé de le faire, tu dois ABSOLUMENT DEPLIER TA TENTE ET LA FAIRE SECHER chez toi DES TON RETOUR à la maison. Une tente humide qui passe une seule nuit repliée sera moisie dès le lendemain et bonne à mettre à la POUBELLE.

Il existe encore une multitude d’accessoires qui pourront t’être utiles tout au long de ta vie scoute, comme le poncho, excellent pour les grosses pluies, la gourde, indispensable en hike, le chapeau scout, confortable en cas de pluie comme en cas de grand soleil, etcetera etcetera. La Scouterie (Wavre, rue de la source) est le magasin officiel de la fédération. C’est l’idéal pour l’achat des insignes et de l’uniforme mais on y trouve aussi le reste du matériel. Il y a d’autres magasins spécialisés dans le scoutisme (Seeonee à Otignies, Scoutschop à Rixensart, Feu de Camp à Wavre,...) mais aussi des magasins de sport (Disport, le Relais du Pêcheur,...) où tu pourras t’équiper. N’hésite pas à comparer avant d’acheter...

Voilà, tu es entré à la troupe et tu veux devenir scout. Et oui, c’est le mot "devenir" qui est important. Car on n’est pas comme ça, tout d’un coup, scout. On le devient petit à petit, tout au long de sa vie d’éclaireur, de chef, d’adulte...

Dans la vie de le scout, Il existe deux grands aspects, ce qu’on appellera des chemins:

Dans chacune de ces deux lignes, le scout avance, progresse et franchit des étapes. Ce sont ces différentes étapes que ce carnet veut t’expliquer. Mais, attention, l’important est d’avancer, peu importe que tu n’avances pas à la même vitesse sur ces deux chemins. Il vaut mieux faire du 10 km/h en avançant toujours, plutôt que faire du 50 km/h dans un sens, puis dans un autre !

Premier chemin: Le scout donne un sens à ce qu’i1 fait et à sa vie. Sur cette route tu rencontreras deux grandes étapes:

• La Totemisation

• La Promesse.

La Totemisation se passe lors du premier grand camp. Pendant ta première année et le début du Camp, tu as vécu avec les autres scouts et as montré que tu as ta place à la troupe. La Totemisation est un moment privilégié où la troupe tout entière te reconnaît tel que tu es et t'accueille comme membre effectif. Pour cela ils te feront passer quelques épreuves pour te faire réfléchir à ce que signifie être scout pour toi mais aussi pour te révéler ta volonté et ta débrouillardise. Ils te donneront alors un totem, ton nouveau nom dans le troupe.

Par cette Totemisation tu montres à la troupe qui tu es et tu t'engages à toujours être toi-même pour rendre service. En retour, la troupe t'accepte et te choisit un Totem pour la vie.

La seconde étape est la PROMESSE.

Il n'y a pas de moment précis pour faire sa promesse. Elle n'est d'ailleurs pas obligatoire. C'est le scout lui-même qui se jugeant prêt, va trouver le chef de troupe et lui dit qu'il désire faire sa promesse. Avec l'aide de l'aumônier, un ancien scout préparera

le nouveau scout à sa promesse.

La promesse est quelque chose de personnel: tu t'engages à suivre la loi scoute et à vivre l'idéal scout pendant toute ta vie. C'est pour cela que seul un scout qui à déjà fait deux ou trois camps fera sa promesse en connaissance de cause. Par ta promesse, tu t'engages à aller porter l'esprit de la troupe partout où tu iras. Réfléchis-y bien car ce n'est pas évident ...mais c'est si beau.

Deuxième chemin: Le scout est prêt à se rendre utile grâce à ses compétences

Tous les scouts ne doivent pas être des spécialistes dans chaque domaine, il faut que chacun connaisse les notions de base nécessaires pour se débrouiller (cartographie, constructions, cuisine,...). Mais chaque scout peut alors, par après, se spécialiser dans un domaine qui l'intéresse et qu'il aime pour faire profiter les autres de ce savoir. A la troupe, le chemin pour acquérir ces compétences de plus en plus spécialisées se répartit en trois étapes:

• Tenderfoot : Le scout apprend à connaître la troupe

• Seconde classe : Le scout apprend la base des techniques scoutes

• Première classe : Le scout se spécialise dans un domaine et pratique les autres techniques.

En plus, tu pourras te spécialiser dans un domaine de ton choix passant un badge. Tu apprendras des techniques particulières et tu réaliseras peut-être un projet de plus grande envergure.

• Badge : Tu peux choisir un badge parmi toute une série.

La troupe est composée de scouts. Ceux qui ont déjà participé à un camp ont un TOTEM, c’est-à-dire un nom d’animal. On ne les appelle donc plus par leur prénom.

Tu as aussi vite remarqué que la troupe est divisée en PATROUILLES. A la tête de la patrouille se trouve le CP (Coordinateur de Patrouille) aidé dans sa tâche par le SP (Second de Patrouille). Normalement on appartient à sa patrouille pour toute sa vie scoute, mais pour des raisons pratiques il arrive souvent que l’on change les patrouilles. C'est aussi avec elle que l'on participe à toutes les activités de la vie scoute.

Dans la vie scoute, il y a deux types de moments : les camps et les réunions. Nous verrons le camp plus loin, parlons d'abord des réunions. Il y a deux types de réunions:

• Les réunions de troupe qui sont organisées par les chefs.

• Les réunions de patrouille sont organisées par la patrouille elle-même. On se choisit des activités qu’on a envie de faire ensemble. On y prépare les week-end et camps de patrouille ou de troupe. On y fait des extra jobs pour remplir un peu la caisse de patrouille. On travaille au local et des tas d'autres choses encore...

Lors de ces réunions, il est important que tous les scouts soient là. Sinon, c’est tout le reste de la troupe qui est pénalisé par ton absence. Bien sûr, il peut t’arriver de rater une réunion, mais il ne faut pas que cela devienne une habitude.

Tu as remarqué que les scouts portent un uniforme. A toi aussi la troupe te demande de le porter de façon impeccable à toutes les réunions. Il est pratique et en plus c’est beau une troupe où tout le monde est habillé de la même façon.

Dans la troupe, il existe différents conseils qui permettent à chacun de donner son avis et de décider. Examinions les de plus prés:

• Composition: Tous les CP, S.P, et les chefs.

6.Conseil de patrouille

La vie de patrouille nécessite une répartition des responsabilités et des rôles. Ainsi, chacun apporte toute son énergie et ses compétences pour que le groupe fonctionne le mieux possible.

Pour cette répartition, il est important de garder en tête que:

• C'est en conseil de patrouille qu'on décide

• C'est ensemble que l'on décide de la répartition. Ainsi, tout le monde peut faire part de ses remarques, donner son avis et être solidaire des décisions. C'est aussi en conseil de patrouille qu'on évalue la prise en charge des différentes responsabilités.

• Quand la patrouille répartit les fonctions, elle doit bien entendu profiter des compétences que certains ont acquises. A l'occasion de l'obtention d'un badge, par exemple.

• Il faut tenir compte des besoins. Une fonction de patrouille n'a de raison d'exister que si elle est nécessaire. Il ne sert à rien de vouloir créer autant de fonctions qu'il y a de patrouilllards. Par exemple, il est ridicule d'avoir un responsable des vélos si la patrouille ne se déplace jamais en vélo. Les fonctions de patrouille servent effectivement à quelque chose. Elles collent à la vie de la patrouille, à ce qu'elle a décidé de vivre comme activités. Les fonctions de patrouille vont donc varier d'une patrouille à l'autre !

• Exercer une fonction ne veut pas dire faire tout, tout seul. Il s'agit plutôt de veiller à ce que tout se fasse. Ainsi, le scout qui exerce la fonction de cuistot de patrouille veillera à ce que la tambouille se fasse, aidera s'il faut... mais ce n'est pas le seul qui fera la cuisine pendant les 15 jours du camp!

6.1 LES EPREUVES

Voici la liste des choses qu’il faut connaître et savoir faire pour obtenir son Tenderfoot. Toutes ces techniques sont expliquées dans ce chapitre.

Le tenderfoot connaît la loi scoute. Il sait expliquer les dix points de la loi.

Il connaît le chant de la promesse.

Il a lu la prière du scout, s’efforce de faire chaque jour la B.A. et en comprend le sens.

Il s’intéresse à la vie de troupe et de patrouille et en suit régulièrement les activités.

Le tenderfoot sait qui est B.P.

Il fait le signe et le salut scouts et en explique l’origine et le sens.

Il connaît la signification de l’insigne scout.

Il connaît l’uniforme réglementaire scout et la place des différents insigne.

Il connaît les mœurs de l’animal totem de sa patrouille.

Le tenderfoot chante la Brabançonne.

Le tenderfoot est capable de faire un brelage en croix.

Le scoutisme est né de l’imagination d’un général anglais, Sir Robert Baden-Powell. Au début de sa carrière militaire, il écrivit un livre pour les soldate sur la manière de suivre à la piste, de traquer et de vivre en plein air. Il a intitulé son livre " Aid to Scouting ". Baden-Powell ne se rendait pas compte, quand il écrivit ce livre, que les idées qu’il contenait seraient mises en pratique quelques années plus tard à Mafeking.

Pendant la guerre des Boers entre les Anglais et les descendants des pionniers hollandais, en Afrique du Sud, Baden-Powell fut chargé de défendre une ville-clé, Mafeking. Ses troupes, terriblement décimées et totalement encerclées par l’ennemi, étaient attaquées jour après jour. Utilisant une ruse de son livre, Baden-Powell et ses hommes tinrent 7 mois jusqu’a ce qu’un autre corps d’armée brise les lignes de l’ennemi pour les délivrer. Le peuple d’Angleterre avait suivi avec anxiété les nouvelles de la longue bataille et manifesta une grande joie quand il apprit que le siège de Mafeking avait été levé. Baden-Powell rentra en Angleterre comme un grand héros, partout acclamé par les foules. Sa renommée avait amené les garçons à lire et à utiliser le livre qu’il avait écrit pour les soldats et cela l’ennuyait. Il pensait que des garçons devaient lire des livres pour garçons et non pour soldats, aussi décida-t-il de récrire son " Aid to Scouting ".

Baden-Powel décida de mettre en pratique ses idées. En 1907, il rassembla un groupe de garçons venant de différents milieux sociaux sur l’î le de Brownsea pour le premier camp scout. Il apprit alors que les garçons avaient soif d’apprendre les choses qu’il appelait scoutisme.

Son livre " Scouting for boys " était le résultat de son expérience, de son imagination, de ses essais et de son travail avec d’autres. Ce fut un succès immédiat en Angleterre et des troupes se formèrent dans tout le pays. Des exemplaires de son livre furent bientôt lus dans le monde entier.

C’est la description du scoutisme, mais qui était l’homme lui-même? Quels étaient ses antécédents? B.P. est né à Londres le 22 février 1857. Il s’appela Robert Stephenson Siuyth Powel. Son père mourut quand il avait

3 ans, laissant Stephe à la charge de sa mère qui avait 9 enfants vivants. "Comment cette femme admirable arriva-t-elle à nous élever tous", dit B-P de nombreuses années plus tard, "Je ne sais et ne puis comprendre, c’est son influence qui m’a guidé dans la vie..."

A treize ans, il entra à l’Ecole Charterhouse où il se fit rapidement une réputation pour sa vivacité. Il n’était pas pourtant un étudiant brillant. Un professeur écrivit dans un rapport: "Il a virtuellement abandonné l’étude des mathématiques". Un autre observait "Pourrait réussir en français, mais est devenu très paresseux. Dort souvent en classe". Près de l’école se trouvait une région boisée dont l’accès était interdit aux étudiants. Cependant, au risque d’être expulsé, E—P se glissait souvent dans les bois où il acquit, par lui même, une connaissance profonde de la science des bois qui forma plus, tard une part de mon talent. Il apprit à prendre un lapin au collet et à le cuire sur un feu si petit que les professeurs à l’affût ne pouvaient voir la fumée. Il apprit à se servir des outils des bois, à traquer, à suivre à la piste et à étudier les animaux dans la nature.

En dépit de ses maigres résultats scolaires, il s’inscrivit aux examens d’entrée de l’armée. A la surprise générale, il sortit second sur 700 candidats. Ceci l’introduisit directement dans l’armée où il se distingua. En Inde, en Afrique du Sud et à Malte, il se fit une réputation d’excellent officier de renseignements, d’un homme capable de forcer les défenses de l’ennemi pour recueillir des renseignements pour son pays.

Sa réputation grandit. Ses ennemis lui donnèrent le nom de Impeesa "le loup qui ne dort jamais". Ce nom lui fut donné à la suite de nombreuses expéditions de reconnaissances qu’il fit, la nuit, jusqu’aux portes mêmes des camps ennemis. Il apprit à se déguiser de différentes manières, posant en artiste, dessinant des paysages de montagnes dans les Alpes, où des troupes faisaient des manœuvres ou en chasseur de papillons dans les fortifications. S’il était arrêté, il montrait simplement ses dessins et il était relâché. Personne n’examinait les dessins avec assez d’attention pour détecter la position des unités d’armées sur le dessin d’une chaîne de montagne ou le profil d’une forteresse et l’emplacement d’un canon sur le dessin d’une aile de papillon.

Parais les autres talents de E—P, on trouve sa grande habileté artistique et ses dons d’acteurs. Tous deux furent importants car, pendant le siège de Mafeking, il lutta jour après jour pour que les soldats et les civils gardent bon moral.

Pendant toutes ces années, il n’était pas marié. Après s’être retiré de l’armée, il rencontra on 1912 celle qui devint sa femme, Clave St Clair Soames, âgée de 22 ans. Il avait alors 54 ans. Clave était pleine d’enthousiasme pour le scoutisme et croyait en l’influence qu’il pouvait avoir sur la vie des garçons et des filles. Après leur mariage, Lady Baden-Powell devint active dans l’équivalent des scouts pour les filles, les éclaireuses. Elle fut sa compagne bien-aimée et une amie fidèle jusqu’au moment de se mort. En 1920, il fut nommé " Chef Scout du Monde ", et on 1930, sa femme devint " Chef Eclaireuse du Monde ". De leur union naquirent trois enfants.

Peut-être pourrions-nous mieux vous faire comprendre le caractère, l’imagination, l’idéalisme et l’enthousiasme de B-P (qui signifie de manière assez significative, "Be Prepared" (soit prêt) en citant ses propres paroles:

"Seule la conception internationale des principes de fraternité peut sauver le monde du chaos". "Mon idée du succès dans la vie est le bonheur"

"Mon idée rendant informel le scoutisme pour les garçons est d’empêcher que les choses officielles et la routine ne me glissent un peu partout". "Le nationalisme, à mon avis veut dire élever le moral et la force de la nation, mais pas un antagonisme envers les autres nations. Il faudrait plutôt désirer être apte à jouer un rôle prédominant dans le concert des nations pour la paix et le bien-être des nations, comme on entraîne une personne pour qu’elle soit capable de jouer dans une équipe de football". "Camper est la partie joyeuse de la vie scoute. Vivre dehors, dans le bon air de Dieu, sur les collines et parmi les arbres, au milieu des oiseaux et des bites, près des mers et des rivières, c’est à dire vivre avec la nature, on dans votre tente, en faisant votre propre cuisine et des explorations, tout ceci apporte la santé et le bonheur que vous ne pourrez jamais trouver parmi les briques et la fumée de la ville".

" Se promener aussi toujours plus loin, on explorant chaque jour de nouveaux endroits est une aventure glorieuse. Cela vous fortifie et vous endurcit, ce qui fait que vous ne craignez plus ni le vent ni la pluie, ni la chaleur et le froid. Vous les prenez comme ils viennent avec un sentiment de bien-être qui-vous permet de faire face à ces anciens ennemis avec le sourire, sachant qu’à la fin vous serez le vainqueur ".

"Le Chef de troupe détient un puissant levier pour le développement de ses scouts mais en même temps porte une lourde responsabilité".

"Cela ne sert à rien de prêcher les lois scoutes ou de les distribuer comme des ordres à une foule de garçons. Chaque esprit requiert une explication spéciale ainsi que l’ambition de les mettre en application"

Baden-Powell a parcouru le monde dans l’intérêt du scoutisme. Il a créa des Jamborees mondiaux, maintenant bien connus, fonda l’organisation mondiale du scoutisme et continua à écrire des livres pour les scouts, les chefs de troupe, les louveteaux, leurs chefs et les routiers, jusqu’à sa retraite, dans l’Afrique qu’il aimait. Il s’est construit une maison à Nyeri, au Kenya, pour lui et sa femme, où ils vécurent jusqu’à sa mort, le 8 janvier 1941, à l’Age de 83 ans.

6.3 LE SCOUTISME EN BELGIQUE

En 1910, le scoutisme fait sa première apparition en Belgique. Un beau dimanche de printemps, l’abbé Petit, vicaire à la paroisse du Béguinage, se promène dans la forêt de Soignes, près de Bruxelles, avec le patronage. Tout à coup, les Bruxellois tombèrent nez à nez avec un groupe de garçons babillés d’étrange manière. "Des cow-boys, des vrais!", s ’écrie un gosse du patro.

Les "cow-boys" s’approchent "No, not cow-boys, but boy-scouts". Ce sont des Anglais de passage en Belgique. Cette patrouille inconnue explique à l’abbé Petit qu’il existe en Angleterre, et cela depuis deux ans, un mouvement fait pour les jeunes épris d’aventure et d’idéal. Un garçon du patro, Edgar Michiels, demande à M. le Vicaire: "Monsieur, si on faisait "ça" aussi ?". Le petit Edgar ne sait pas ce que c’est que "ça", mais au fond de lui-même, il sent que cela doit être merveilleux.

L’aventure, la grande aventure scoute, prend pied en Belgique. Sans perdre de temps, l’abbé Petit se met au travail. Ce n’est pas facile. A force de recherches, il découvre l’Association des Boy-scouts de Belgique qui vient d’être fondée par un Anglais, Mr. Harold Parfitt. Le vicaire du Béguinage rentre chez lui, avec un livre écrit par un certain Baden-Powell: "Scouting for boys". Deux ou trois semaines plus tard, la première troupe de scouts catholiques est fondée à Bruxelles.

Au début de 1912, un professeur du Collège Saint-Michel, Jean Corbisier, est nommé chef suprême des trois troupes existantes : celles des Collèges Saint-Louis et Saint Michel et du Béguinage à Bruxelles.

D’autres troupes naissent, malgré d’énormes difficultés. Il faut lutter contre des préjugés, des oppositions, des critiques, solidement enracinés. Quand on retrouve les photos et les règlements un peu ridicules de l’époque, il faut se rappeler les pionniers qui, à l’avant-garde d’un mouvement aujourd’hui reconnu par tous, doivent lutter courageusement pour l’imposer et imposer son idéal, ses activités, son uniforme.

Les autorités religieuses, méfiantes au début, commencent à s’intéresser aux scouts : le Cardinal Mercier approuve et encourage le mouvement naissant, le Pape Saint Pie X lui fait parvenir sa paternelle bénédiction.

Le 16 novembre 1913, la Fédération Scoute reçoit son drapeau national. Le mouvement s’impose de plus en plus ; l’abbé Petit et Jean Corbisier sont reçus au quartier générai des Scouts anglais. BP insista fortement pour que le scoutisme soit imprégné de religion, en disant entre autres:

"Un scout sans religion ne se conçoit pas" et "sois un joueur dans l’équipe de Dieu".

Durant les deux guerres mondiales, le scoutisme passe de la théorie à l’action: services d’estafettes, d’administration et de brancardiers.

Sur le plan national, il existe d’autres associations scoutes et guides que la Fédération des Scouts Catholiques (FSC): Les Guides Catholiques de. Belgique (GCB), les Scouts et Guides Pluralistes (SGP), les Vlaamse Verbond der Katholieke Scouts en Meisjesgids (VVKSM) et la Federatie voor Open Scoutisme (FOS). Ensemble, ces différentes associations sont regroupées dans une organisation appelée Guidisme et Scoutisme en Belgique (GSB). C’est cette organisation qui représente officiellement le scoutisme belge à travers le monde.

Dans le monde, on compte actuellement 25.000.000 de scouts dans plus de 150 pays. L’Organisation Mondiale de Mouvement Scout (OMMS) est l’organisation qui représente le scoutisme dans le monde.

Tu peux le voir, il y a beaucoup de scouts, de patrouilles un peu partout. Ensemble, nous vivons dans le même esprit, même si les manières de faire ne sont pas identiques d’une patrouille à l’autre, d’une unité à l’autre, d’un pays à l’autre.

Pour montrer que tu fais partie de ce grand mouvement, avec des millions d’autres, tu portes l’insigne du mouvement mondial sur ta poche droite.

Notre unité fut fondée en août septembre 1979 par la volonté d’un groupe de parents du village de Dion-Valxnont, Brigitte et Michel Troosters, Anne-Marie et Charles Trullemans, et Brigitte et Jacques Hoge.

Le premier chef d’unité était Michel Troosters. Charles était secrétaire et Jacques trésorier. C’est en octobre 1979, plus précisément le 6 que tout commença par le lancement de la première section de l’unité, la meute de la Waigunga. Un an plus tard, ce fut le tour de la meute de la Seonee, et l’année suivante une troupe d’éclaireurs fut mise sur pied. En août 1982, elle passa au système Scout 12-17. En septembre 1982, une compagnie guide fut également créée.

En septembre 1985, Brigitte et Michel Troosters laissèrent la place de chef d’unité à Nadine et Marc Lorio qui assumeront cette fonction, cumulée à celle de trésorier, quatre années durant le secrétariat fut assuré successivement par Thierry Evrard, Alain de Maere, et José Allard. Bernard Pottier quant à lui assure la fonction d’aumônier d’unité.

En 1989, au terme de 4 années de cheminement fructueux, Nadine et Marc, après décision du conseil d’Unité, proposent à Godelieve et Christian Foulon de reprendre le flambeau; Baudouin de Launois prenant en charge le secrétariat de l’Unité. Ils seront relayés en 1993 par Hélène et Thierry Cogen assistés par Jean-François Nieuwenhuis pour le secrétariat. Ils sont suivis en 1995 par l’équipe d’Olivier Meunier, puis par l’équipe de Marie-Claire et Thierry Bruyr, Isabelle et Bernard Peeters, Dominique et Christine Bauwin.

Les effectifs ne cessant de croître, on assista en septembre 1987 à la naissance d’une troisième meute, et d’une section d’aînés ouverte aux jeunes à partir de 17 ans; et en septembre 1989 à la création d’une deuxième troupe scoute.L’unité comporte donc: Les baladins; La meute de la Waigunga; La meute de la Seeonee; La meute de la Fleur Rouge. La compagnie guide de la croix aux étoiles; La première Troupe Saint Sébastien; La deuxième Troupe Saint Sébastien; Les Pionniers ;Les Routiers.

L’insigne officiel de notre fédération est la fleur de lys blanche inscrite sur une croix de Jérusalem rouge.

La croix potencée t’affirme défenseur de l’Eglise, scout du Christ.

La fleur de lys est superposée à cette croix. Elle symbolise elle-même le droit chemin, la loyauté et la pureté puisqu’elle est blanche. La fleur de lys est l’insigne que BP a choisi pour tous les scouts du monde.

Elle veut dire beaucoup de choses:

• la partie centrale représente l’aiguille de la boussole. Un scout ne perd pas le nord. En effet, autrefois, c’était une fleur de lys dans la boussole qui indiquait le nord.

• Les trois pétales rappellent les trois points de la Promesse:

• Les deux étoiles aux 5 branches qui entourent la fleur de lys rappellent la Loi et signifient que les deux yeux des scouts doivent être toujours grands ouverts.

• La banderole aux coins relevés sous la fleur de lys montre le sourire du scout. On y lit le devise: "Be Prepared", ce qui signifie "Sois Prêt" en anglais.

6.6 LA BA

BP insiste sur la BA Elle est un des points fondamentaux du scoutisme. C’est un service effectif: il ne faut pas la confondre avec l’action bonne. Nous devons être vrais et faire des efforts tous les jours et toute la journée, pas une fois par jour.

Une BA est quelque chose qui tire autrui d’embarras, qui l’aide ou lui procure de la joie et, de plus, un service spontané rendu avec une pointe d’humour. Il faut avoir l’œil ouvert, apprendre à découvrir les besoins des autres avec délicatesse.

C’est un signe commun à tous les scouts du monde qui saluent de la main droite (celle du cœur). il sert bien sûr à dire bonjour et au revoir mais aussi à l’occasion de certains événements: adhésion, promesse, rassemblement,

Il est le résumé de ta Promesse. Les trois doigts levés rappellent les trois principes scouts : fidélité à Dieu et à la patrie, service des autres et respect de la loi scoute.

Le pouce couvrant le petit doigt veut dire que le plus fort doit toujours protéger le plus faible.

6.8 NOTRE DEVISE : " TOUJOURS PRET "

Cette devise nous rappelle plusieurs choses.

Le scout est disponible, il répond volontiers aux demandes de service, il s’engage dans les projets, dans la vie autour de lui (dans son école, sa famille, son quartier, son village,...).

Mais, pour ce faire, le scout cherche à s’améliorer, à apprendre les techniques nécessaires à son engagement, à progresser.

Il ne s’agit donc pas seulement de dire "oui mais aussi de vouloir être capable de faire les choses correctement, de vouloir apprendre. En effet, pour être prêt, il faut aussi et surtout être préparé!

L’uniforme n’est pas indispensable pour mettre en action le programme scout. Tu dois te conduire en scout, être un scout, que tu sois en uniforme ou non. On ne peut pas enlever et remettre l’esprit scout, comme on peut enlever et remettre un uniforme scout.

En réunion, tu peux t’amuser tout autant, faire un tout aussi bon feu de camp, si tu portes de vieux habits de tous les jours au lieu de l’uniforme.

Mais, de toute façon, tu verras, après avoir essayé les deux manières, que le fait même de porter l’uniforme nous unit plus étroitement et fait de nous une unité plus homogène. De plus, l’uniforme scout a fait ses preuves, il est durable et confortable.

Quand tu portes l’uniforme, porte-le de la seule façon correcte: il n’y a qu’une seule et unique façon de nouer un foulard, de porter les insignes, etc.

Tout cela nous aide à former l’esprit de troupe dans son unité. Ce ne sont que des mots et des objets, mais leur valeur dépend du sens qu’on leur donne.

Seigneur Jesus qui m’a donné cet avertissement "sois prêt" et qui m’as fait la grâce de le choisir comme devise, accorde moi d’y être fidèle. Que toute les circonstances me trouvent prêt pour le devoir, aimant ce qui est vrai, faisant ce qui est bien, dévoué à l’Eglise, loyal au Roi et à la patrie, toujours prêt à pardonner, toujours prompt à secourir, souriant dans la souffrance. Voila, Seigneur la trace de tes pas. je veux la suivre de mon mieux. C’est ma promesse de chrétien et de scout. Sur mon honneur je n’y faillirai pas, confiant Seigneur Jésus en ton amour et en ta grâce.

Pays d’honneur, Ô Belgique et Ô Patrie,

Pour T’aimer tous nos cœurs sont unis.

A Toi nos bras, nos efforts et notre vie,

C’est Ton nom qu’on chante et qu’on bénit.

Tu vivras toujours fière et belle,

Plus grande dans Ta forte unité,

Gardant pour devise immortelle,

Le Roi, la loi, la liberté.

Gardant pour devise Immortelle,

Le Roi, la loi, la liberté (ter).

La loi scoute est nette et sans bavures, positive et orientée vers l’action. Elle est exigeante car elle nous prend toute entière, mais elle nous aidera à devenir meilleur chrétien.

La loi nous montre comment nous pouvons appliquer dans notre vie de tous les jours les points essentiels du message du Christ. Elle se résume en ces paroles de Jésus : "Aimez-vous les uns les autres".

Ce ne sera guère facile de rester loyal quand les autres trichent, de sourire quand on en a marre. Mais il te faudra tenir car ta as promis et ton honneur est en jeu.

La Promesse est quelque chose qui t’aide à devenir un chic type, quelqu’un de "bien". il ne faut pas attendre d’être complètement chic pour faire sa Promesse. il faut, au contraire, y voir une étape. Avant, on bafouille dans le brouillard, on apprend à reconnaître les premiers signes de la piste et puis, tout d’un coup, le soleil se lève. C’est à ce moment-là qu’on se dit: "Voilà, je vais là-bas et j’ai besoin de forces pour y aller". Alors, on demande la force à Dieu d’abord, à ses amis, à la troupe, à sa patrouille ensuite.

Tu nous dis "Maintenant, je peux être scout, je veux être scout, aidez-moi".

Devant tous je m’engage, sur mon honneur Et je te fais hommage, de moi Seigneur

Je jure de te suivre, en fier chrétien Et tout entier je livre, mon cœur au Tien

Fidèle à ma Patrie, je le serai. Tous les jours de ma vie, je servirai

Je suis de tes apôtres, et chaque jour Je veux aider les autres, pour ton amour

Ta règle a sur nous-mêmes, un droit sacré. Je suis faible te m’aimes, je maintiendrai.

Le tenderfoot était destiné à te montrer le fonctionnement de la troupe, à te présenter son histoire et ses principes pour que tu ne sois pas perdu dans ta nouvelle troupe. Maintenant, tu es prêt à passer à la deuxième étape, le badge de deuxième classe. Il parcourt toutes les techniques de bases qui seront utiles dans ta vie de patrouille. Ci-dessous tu trouveras une série d’épreuves. Elles seront passées lors du Week-end de 2^ème classe, généralement organisé fin décembre. Ce sera l’occasion d’apprendre ce que tu n’as pas compris dans ce livre et de prouver ta débrouillardise. En effet, lors de ce week-end, tu transporteras ta tente, ta nourriture, que tu as acheté toi-même avant le départ, tes vêtements de rechange,...

Le scout de seconde classe comprend et explique la loi scoute

Il est membre actif de sa patrouille et y remplit une mission, un rôle.

Le scout de seconde classe connaît les principaux buts du scoutisme.

Il connaît la vie de B.P.

Il est au courant des traditions de sa patrouille et des grands faits de l’histoire de sa troupe, de son unité.

Observation

Le scout de seconde classe réussit un kim.

Il sait appliquer les règles du stalking.

Il sait atteindre, les yeux bandés, un objet après avoir vu l’endroit où il se trouve.

Le scout de seconde classe sait se dépasser dans l’effort physique.

En cas d’accident, le scout de seconde classe sait qui prévenir.

Il donne les premiers soins en cas de plaies, saignements de nez, piqûres, ampoules.

Il improvise une civière.

Il tient en ordre la pharmacie de la patrouille.

Le scout de seconde classe reçoit et envoie des messages en morse.

Le scout de seconde classe retrouve le Nord à l’aide d’une montre et du soleil.

Il utilise convenablement une carte et en connaît les principaux symboles.

Le scout de seconde classe fait convenablement un brelage.

Il travaille efficacement à une installation de camp

Il joue un rôle actif dans le montage de la tente de la patrouille.

Il allume et entretient un feu. il y cuit son repas.

Il manie convenablement les outils usuels: hache, pelle, scie, couteau.

Il a participé à un travail de pionnier.

Il connaît et sait utiliser ses mesures personnelles.

Le scout de seconde classe connaît

• 7 arbres fréquents dans sa région (feuilles, écorce, silhouette, fruits, usage ou non pour feu)
• 5 oiseaux
• les variétés principales des plantes cultivées dans sa région
• les principales sortes de nuages
• l’animal totem de sa patrouille

Il a interviewé un garde forestier, un bûcheron ou toute autre personne ayant un contact avec la nature.

La première classe récompense le scout "modèle"! Elle n’est attribuée qu’aux scouts qui:

- maîtrisent presque parfaitement toutes les techniques scoutes usuelles;

- peuvent faire profiter les autres de leurs connaissances;

- rayonnent dans la troupe;

- développent leur esprit scout même en dehors des réunions ou des camps;

- sont capables d’assumer des responsabilités au sein de la troupe;

Toutes ces techniques sont données pour l’exemple. Quand tu décideras de passer ton badge de seconde classe, tu établiras un programme avec un chef en fonction des tes goûts et des exigences de base.

Le scout de première classe connaît l’essentiel de la méthode scoute.

I1 connaît les grands faits de l’histoire du scoutisme.

Il explique l’organisation de la F.S.C. et du scoutisme beige.

Le scout de première classe sait raconter quelques grands faits tirés del’histoire de Belgique.

Au choix:

• il a vu ou connaît de belles réalisations de Belges en Belgique ou dans le monde
• il a effectué, lors d’un hike par exemple, une petite enquête sur un aspect précis de sa région (histoire folklore, évolution et besoins de l’agriculture, de l’industrie, mode de vie, etc.)
• il connaît un grand Belge, quelques traits principaux de sa vie (Saint, explorateur, inventeur, missionnaire,...)

Le scout de première classe sait estimer la superficie d’un champ, la hauteur d’un arbre, la largeur d’une rivière, avec moins de 25 % d’erreur.

Il sait décrire un chemin parcouru.

Il moule des traces (positif et négatif).

Il photographie un animal sauvage.

Il cube un arbre.

Il file un scout non prévenu.

Le scout de première classe dirige une veillée de patrouille.

Il participe activement à la direction d’un feu de camp.

Il monte, entretient et fait disparaître un feu de camp.

Le scout de première classe accomplit les performances correspondant à son âge.

Il pratique le pas scout en sortie de patrouille.

Il nage 500 mètres.

Il pratique un parcours Hébert (environ 400 m).

Le scout de première classe sait se conduire utilement en cas d’accident (rupture de glace, incendie, noyade, accident de la circulation).

Il applique les premiers soins en cas de fracture, luxation, entorse, syncope, coup de chaleur, épilepsie, indigestion, colique, migraine, angine.

Il connaît les principaux endroits de compression pour arrêter une hémorragie.

Il fait divers pansements (épaule, genou, tête, etc.)

Il connaît les hôpitaux des environs et les adresses nécessaires en cas d’accident (prêtre, médecin, police, etc.)

Le scout de première classe envoie et reçoit de jour et de nuit, à vue ou au son, à une distance de plus de 200 m un message en morse (ou sémaphore) comprenant des chiffres et quelques signaux de service.

Il rédige intelligemment un télégramme postal ou téléphonique.

Il établit un horaire de voyage simple par train, tram, bus.

Il sait se servir d’un traitement de texte d’ordinateur.

Le scout de première classe lit une carte d’état-major.

Il effectue un levé d’itinéraire, terrains et chemins variés, permettant à un étranger de suivre ce chemin.

Il effectue un croquis topographique.

Il effectue un croquis panoramique.

Il suit un itinéraire d’après levé.

Il est capable de réaliser les activités suivantes:

• Conduire à un endroit, sans voir la carte, indiquer son point de station et de là, se rendre à 4 km par un itinéraire fixé.

• après avoir vu la carte pendant 10 minutes, se rendre à un point distant de 2 km.
• Sans carte, se rendre à un point visible à 2 km, le terrain étant relativement couvert.
• Suivre un parcours boussole de 1500 m.
• Suivre un parcours de 4 km avec boussole, carte et lampe la nuit.

Le scout de première classe cuisine correctement pour la patrouille.

Il fait un repas en cuisine sauvage.

Il fait son sac avec le minimum nécessaire.

Il monte, démonte, replie une tente.

Il dort sous hutte.

Il se charge de l’intendance d’un camp de patrouille de deux nuits.

Il cuit un repas en deux heures par mauvais temps.

Le scout de première classe entretient des outils: cordes, couteaux, haches, tarières, pelles, etc.

Il réalise un travail de pionnier au camp (lit, feu autel, table, etc.)

Il construit une hutte, un abri. il dresse la liste des matériaux pour réaliser un travail de pionnier, dont on a fait le plan.

Il fait une échelle de corde, la pend dans un arbre et s’en sert pour y monter.

Il fait des épissures.

Il fend et équarrit un rondin.

Il fait la démonstration d’une vingtaine de nœuds différents.

Le scout de première classe explique comment se déplacent 5 animaux ou oiseaux.

Il connaît des détails précis de certains travaux de culture, d’élevage, etc. (au choix).

Il connaît 5 espèces de poissons : appâts, lieux fréquentés, mœurs, croquis.

Il possède des notes sur le gros gibier. Il possède au moins trois empreintes de bêtes différentes. Il connaît le lieu où l’on peut les trouver, il en a vu.

Il connaît les essences d’arbres les plus communes d’une région (feuilles, écorce, silhouette, usage du bois, soins, ennemis, etc.).

Le scout de première classe réussit une photo (paysage, portrait,groupe, etc.)

Il se fabrique un étui de hachette ou de couteau.

Il soude deux fils.

Il change un pneu, une bougie à une auto.

Il fabrique un objet utile à la patrouille ou à la famille.

Il démonte et remonte une serrure.

Le scout de première classe ira seul pendant 24 heurs, à pied, à la découverte d’une région, avec un objectif déterminé. Il rapportera de ce voyage un rapport clair et précis, illustré de croquis, contenant les observations intéressantes faites en cours de route.

Le scout de première classe applique la loi scoute, est fidèle à l’engagement de la promesse.

Il a acquis le réflexe de la BA dans sa vie quotidienne.

Il respecte les biens communs et apprend aux autres scouts à le faire

Il sait qu’être scout est une façon de servir son pays.

Il prépare au moins un scout au tenderfoot.

Il cherche à remplir des missions utiles, par exemple: aider une œuvre, recruter des nouveaux pour la patrouille, rendre un service dans une colonie de vacances,

Voici les dix badges qui te sont proposés avec quelques idées d’apprentissages, de réalisations possibles. Bien sûr, de nombreuses autres choses peuvent aussi être menées en fonction et dans le cadre du projet de badge que tu construiras.

Il ne s’agit en effet pas de savoir réaliser la somme des exemples cités pour un badge mais bien de développer un (ou) plusieurs apprentissages permettant de réaliser un projet, de montrer que tu sais prendre tes découvertes en charge.

ARTISTE : créer le beau avec ses dix doigts

Peindre, pyrograver, sculpter, réaliser une "œuvre d’art", composer des poèmes, réaliser les décors d’une fête d’unité, aménager le local, faire du théâtre, de l’expression corporelle, des masques. des grimages, construire la maquette du camp,...

BRICOLEUR : maîtriser des outils ou des techniques, faciliter la vie quotidienne.

Woodcraft, mécanique, plomberie, réparation d’un vélo, construction de caisse à savon, soudure, électricité, entretien des outils,...

CAMPEUR: s’installer le plus confortablement possible avec un minimum de moyens.

Monter et entretenir une tente, choisir un bon endroit, connaître et réaliser différents types de feux, woodcrafts, équilibrer son sac à dos,...

CORRESPONDANT: transmettre à d’autres un message sous différentes formes, décoder un message que d’autres t’envoient.

Réaliser un reportage dia, une vidéo d’une activité, une interview, un sondage, monter et se servir d’un poste radio, faire connaître sa section dans la paroisse, utiliser un fax ou un modem, créer un site web,...

FRERE DE TOUS: aller à la rencontre de l’autre, faire en sorte que chacun ait "sa" place dans le groupe, interpeller par rapport à des valeurs.

Mettre sur pied des activités d’accueil, d’ouverture, veiller à l’intégration des nouveaux, animer une réflexion sur ce que l’on pense et ce que l’on vit, préparer une célébration,...

Elaborer des menus, équilibrer son budget, réaliser une spécialité du chef, entretenir son matériel, apprendre le "protocole à table",...

NATURALISTE: découvrir, comprendre, respecter et protéger le monde dans lequel on vit.

Construire une station météo. découvrir les étoiles, veiller à avoir un camp "écolo", aménager un étang, reconnaître des arbres et des oiseaux,...

PILOTE: se situer, se déplacer -avec sa patrouille, aussi bien en ville que dans les bois.

Lire une carte, un azimut, les coordonnées Lambert, se servir des horaires des transports en commun, d’un plan de ville, s’orienter, connaître et appliquer les mesures de sécurité lors des déplacements, tracer l’itinéraire du hike,...

SPORTIF: connaître les limites de son corps, découvrir de nouveaux sports, avoir l’hygiène de vie d’un champion.

Organiser des Olympiades, animer le dérouillage matinal, concevoir des menus de sportif, augmenter ses performances dans différents domaines maîtriser de nouvelles techniques,...

TROUBADOUR: mettre de l’ambiance, de la bonne humeur dans le groupe.

Animer des petits jeux, se constituer un fichier de jeux, mener une veillée, apprendre un répertoire de blagues, de saynètes, de sketches, jouer d’un instrument de musique, lancer des chants,...